Ils étaient 26 avant le forfait de Benzema, puis 24 après la blessure de Lucas Hernandez. Mais Didier Deschamps ne s’appuie désormais plus que sur 16 éléments pour aller au bout de la compétition. Cet état de fait n’est pas propre à cette Coupe du monde et à la seule équipe de France. Seulement les sélectionneurs des différentes nations voient sur l’évolution du Mondial les joueurs capables d’assumer et assurer sur le terrain, puis ceux du banc offrant des solutions valables et compétitives en cours de match.
Didier Deschamps a choisi comment classer ses hommes. Chaque joueur a son importance au Qatar, sinon l’équipe de France ne serait pas en finale, dimanche, contre l’Argentine. Certains sont des titulaires indiscutables, d’autres savent qu’ils n’auront qu’une vingtaine de minutes pour se montrer et les derniers doivent se contenter d’être des sparring-partners et de bons partenaires de vestiaire (Areola, Mandanda, Disasi, Saliba, Pavard, Guendouzi, Veretout, Camavinga).
Depuis les huitièmes de finale et après un dernier match de poules contre la Tunisie qui a fait perdre du crédit à quelques-uns, Deschamps avance avec 16 éléments. Ceux qui débutent quand ils ne sont pas blessés ou malades (Lloris, Koundé, Varane, Upamecano, Hernandez, Tchouaméni, Rabiot, Dembélé, Griezmann, Mbappé, Giroud) et des entrants aux profils différents. Dans l’axe, Konaté est un solide troisième défenseur central derrière Varane et Upamecano.
Au milieu, Fofana doit encore monter en puissance pour s’affirmer davantage, comme Coman, sur le côté droit, a déçu dans ce Mondial, en relais de Dembélé. Devant, Thuram et Kolo Muani, anciens attaquants de Guingamp et Nantes, sont les satisfactions d’un groupe qui avait vu les forfaits s’accumuler avant la compétition pour leur entrouvrir les portes. Dimanche, Didier Deschamps ne changera pas ses principes, sauf peut-être à ce que l’équipe de France aille pour la première fois du Mondial en prolongations. Là où d’autres têtes pourraient à nouveau émerger.