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Publié le 18 octobre 2022
Il y a 60 ans, la guerre d’Algérie s’achevait. Mais, ni dans les faits ni dans les cœurs, ce ne fut la fin de cette histoire dont nous sommes tous encore les héritiers. Deux nations en sortaient ébranlées, bouleversées, endeuillées.
Nos combattants, engagés, appelés ou supplétifs, ont vécu ce conflit en première ligne, dans leur chair et leur conscience. Le Président de la République leur rend hommage à l’Hôtel national des Invalides, en ce jour anniversaire de la loi de 1999 qui reconnaissait enfin les « opérations » et « évènements » qui se déroulèrent en Algérie de 1954 à 1962 pour ce qu’ils étaient en réalité : une guerre.
Entre 1954 et 1962, la France envoya près d’un million et demi d’hommes et de femmes se battre pour elle en Algérie. Plus de 23 000 y trouvèrent la mort. 60 000 au moins furent blessés. Tous furent marqués à vie par ce conflit où, à la violence des combats, s’ajoutait la cruauté des attentats.
Nous reconnaissons avec lucidité que dans cette guerre il en est qui, mandatés par le gouvernement pour la gagner à tout prix, se sont placés hors la République. Cette minorité de combattants a répandu la terreur, perpétré la torture, envers et contre toutes les valeurs d’une République fondée sur la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Une poignée d’entre eux se livra même, dans la clandestinité, au terrorisme.
Reconnaître cette vérité ne doit jamais nous faire oublier que l’immense majorité de nos officiers et de nos soldats refusa de violer les principes de la République française. Ces dérives criminelles, ils n’y ont pas souscrit, ne s’y sont pas soumis, et s’y sont même soustraits. En conscience, avec courage, certains prirent la parole ou la plume pour les condamner publiquement. Et en 1961, lors du putsch des généraux d’Alger, la loyauté de la plupart de nos combattants fut cette digue décisive qui fit tenir notre République et notre Nation.
Ce conflit fut le tout dernier à faire appel à la conscription de citoyens français. Pour eux, le retour à la maison fut rarement un retour à la normale. Longtemps, parfois toute leur vie, ces hommes, et leurs proches avec eux, ont continué de souffrir. Ils n’ont pas été accompagnés et soutenus comme ils auraient dû l’être.
Longtemps aussi, les familles des soldats disparus ont enduré le désarroi de ne pas savoir ce qui était advenu des leurs. Des années durant, des centaines de militaires français n’ont eu pour toute épitaphe que cette mention : « DISPARU ». L’incertitude de ce statut, qui laissait planer le doute sur la réalité de leur mort, parfois de leur loyauté, attisait l’attente, tisonnait l’espoir, empêchait le deuil. Il y a un mois et demi, les noms de 652 combattants français, qui avaient servi leur pays et dont les destinées furent englouties dans le chaos et les crimes de la guerre d’Algérie, ont été gravés dans la pierre d’un monument de Port-Vendres et dans les pages d’un ouvrage qui leur rendent un juste hommage.
De même, le Président de la République a reconnu le sort singulier des Harkis : il leur a demandé pardon au nom de la République, et la loi du 23 février 2022 est venue reconnaitre et réparer les torts commis à leur égard.
Nous avons compris que nous n’avancerions pas en fermant les yeux. A tous ceux qui furent engagés dans cette guerre et ne se sont pas affranchis, dans l’accomplissement de leur devoir, de leur conscience républicaine, la France dit sa profonde reconnaissance.
Durant des décennies d’embarras et de silence, tentées par l’oubli et le déni, ces hommes et ces femmes ont porté seuls le poids de notre mauvaise conscience face à cette guerre. La force morale dont ils ont fait preuve pendant et après, là-bas comme ici, les honore et nous oblige.
Nous ne l’oublions pas.
un condensé de bonnes nouvelles et initiatives citoyennes qui font rayonner la France !
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