François Ruffin le 6 avril 2023 sur BFMTV
Cette onzième journée de mobilisation a été marquée par une forte participation en manifestation, mais en baisse par rapport au 28 mars dernier.
Quelques débordements ont été recensés, notamment à Paris autour du restaurant de La Rotonde.
L’intersyndicale a annoncé une nouvelle journée de grève jeudi 13 avril.
Merci de nous avoir suivis sur BFMTV et rendez-vous dès demain matin pour retrouver toute l’actualité en temps réel sur la réforme des retraites.
Le député LFI de la Somme a déclaré sur BFMTV qu’il fallait s’appuyer sur l’entente de l’intersyndicale sur la réforme des retraites pour former une “intersyndicale politique”.
Depuis plusieurs mois, François Ruffin a choisi de rencontrer des Français et de les accompagner dans leur métier pour se rendre compte de leur pénibilité et ainsi dénoncer le projet de réforme des retraites.
Le député LFI de la Somme a regretté sur BFMTV que des sujets primordiaux – comme les hôpitaux, l’enseignement ou encore le climat – soit éclipsés par la réforme des retraites.
“Nous avons un jusqu’au-boutiste.” Selon le député LFI de la Somme sur notre antenne, le président de la République est en train de “briser le pays” avec sa réforme des retraites.
Alors que son établissement a été la cible de quelques manifestants aujourd’hui à Paris, le gérant de La Rotonde a dénoncé, auprès de BFMTV, des actes commis “par ces hordes de sauvages qui ne respectent rien”.
Il a ajouté: “La police est aussi victime. Ils ne peuvent rien faire. Si on leur donnait plus de moyens, mais on a trop peur qu’il y ait des blessés.”
Retrait, référendum, médiation… le député LFI a déploré ce soir sur BFMTV que le gouvernement n’écoute pas les “issues politiques” qui lui sont proposées concernant la réforme des retraites.
“On a une crise sociale et politique et on n’a qu’une réponse policière”, a déclaré François Ruffin qui a condamné “toute violence d’où qu’elle vienne”.
Les équipes de BFMTV ont suivi toute la journée des pompiers de Paris en marge de la manifestation contre la réforme des retraites.
Découvrez notre reportage en immersion:
Le porte-parole du NPA a déclaré sur BFMTV que la politique du président, notamment la réforme des retraites, servait de “marchepied à la montée du Rassemblement national”.
Il réagissait au récent sondage d’Elabe pour BFMTV qui révélait que Marine Le Pen battrait Emmanuel Macron avec 55% des voix si le second tour de la présidentielle avait lieu aujourd’hui.
Toutefois, Olivier Besancenot a défendu l’existence de deux temps différents: un social et un politique. Et qu'”avoir la peau de ce projet sera un acte fondateur de toute la gauche”.
“Je pense qu’Emmanuel Macron a déjà perdu, mais que nous on n’a pas encore gagné”, a lancé le porte-parole du NPA Olivier Besancenot sur BFMTV ce jeudi soir. “Ce qu’on a gagné pour l’instant c’est la bataille de l’opinion, ça c’est durable c’est acquis” et “je pense qu’on a gagné la bataille de la légitimité”.
Mais “on n’a toujours pas eu la peau de ce projet”.
Le nombre de personnes interpellées en marge de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites a de nouveau augmenté ce jeudi, en passant à 45 selon les informations de la préfecture de police. Le chiffre précédent était, à 19h20, de 31.
À Strasbourg la manifestation a réuni 5600 personnes selon la police et 15.000 selon les chiffres de la CGT transmis à BFM Alsace. La mobilisation est identique à la précédente le mardi 28 mars.
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Interrogé sur les violences en manifestations, Olivier Besancenot lance au gouvernement: “qu’il se débrouille”. Pour lui la situation explosive actuelle a été causée par l’exécutif, il caractérise Emmanuel Macron de “pyromane. Il allume et après dit aux autres d’aller éteindre. Il faut qu’il assume, c’est sa responsabilité”.
“Ce n’est pas la dernière journée” déclare sur BFMTV ce jeudi soir sur BFMTV Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, “il y a une détermination qui est très forte”. Interrogé sur la baisse de participation aux manifestations il souligne qu’un “mouvement de cette envergure-là jamais linéaire”, c’est “inédit ce qu’on est en train de vivre”.
“Quand une policière reçoit un pavé à la tête, on n’est plus dans le champ républicain”, a lancé sur notre antenne Mathieu Lefèvre, député Renaissance. Ce geste est “le fait de gens qui n’ont rien à voir avec la réforme des retraites, qui ne contestent peut-être même pas cette réforme, ils sont passés dans autre chose”.
Il a salué le travail des forces de l’ordre et rappelé que leur rôle premier dans une manifestation est de protéger les manifestants.
“Dans ce climat de fortes tensions” l’exécutif “s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays”, écrit l’intersyndicale dans un communiqué ce jeudi soir.
“Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution”, est-il écrit.
“On ne peut pas faire contre le peuple”, a déclaré le député LFI Alexis Corbière sur BFMTV ce jeudi, au sujet de la réforme des retraites. “Ce n’est pas bien de fonctionner comme cela, c’est dangereux du point de vue démocratique, c’est une brutalisation du peuple, il faut retirer le texte c’est une évidence”
Il pointe du doigt “un président qui s’est radicalisé, isolé, qui est extrêmement méprisant”, et le risque d’une “crise de régime” car à l’avenir “ce gouvernement va être contesté sur tout ce qu’il fait, clairement il est minoritaire, il est brutal et il n’est plus accepté par le peuple”.
Le ministre de l’Intérieur Géald Darmanin a annoncé “154 blessés, pour l’instant, parmi les forces de l’ordre en marge des manifestations du jour. Certains gravement.” D’autre part, 111 personnes ont été interpellés écrit-il.
Il y a à ce stade 77 blessés parmi les forces de l’ordre à Paris, dont 13 ayant dû être transportés en milieu hospitalier, selon des informations de la préfecture à BFMTV. Ce bilan est provisoire et sera consolidé dans les heures qui viennent.
Le 23 mars à Paris, pour la 9e journée de mobilisation, la préfecture avait annoncé 105 policiers et gendarmes blessés dont 14 conduits à l’hôpital.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a condamné ce jeudi le départ d’incendie sur la devanture de la brasserie La Rotonde. “Les violences ne servent que le discours du gouvernement qui souhaite se présenter comme rempart face au chaos”, écrit-il sur Twitter.
“Les manifestants ont pendant 3 mois exprimé leur désaccord de manière pacifique. C’est ce qui a fait leur force.”
La mobilisation était globalement en baisse ce jeudi. Les chiffres restent élevés dans un certain nombre d’endroits. Oui, ça devient plus dur pour certains salariés car à chaque fois, il y a une perte de salaire”, a commenté Laurent Berger sur France 5.
“Je ne vais pas dire que c’est la plus grosse manifestation organisée depuis janvier, mais on reste à la onzième journée de mobilisation. Ce qui est frappant dans ce mouvement social, c’est qu’on ait toujours autant de personnes et qu’il y ait un tel niveau de soutien dans la population”, a réagi le secrétaire général de Laurent Berger.
D’après les chiffres des syndicats, près 2 millions de personnes ont manifesté en France ce jeudi. Le 28 mars ils avaient décompté “plus de 2 millions” de protestataires. La préfecture a de son côté donné le chiffre de 570.000 manifestants en France, contre 740.000 pour la dernière journée de mobilisation.
31 personnes ont été interpellées depuis le début de la manifestation à Paris ce jeudi contre la réforme des retraites, d’après la préfecture de police de Paris à BFMTV. Un chiffre qui devrait augmenter dans les prochaines heures car les forces de l’ordre sont entrain de procéder à de nouvelles interpellations place d’Italie.
Toujours d’après nos informations, il y a à ce stade 77 blessés parmi les forces de l’ordre dont 13 transportés en milieu hospitalier.
Des militants ont incendié la devanture de La Rotonde, boulevard Montparnasse à Paris. Un acte symbolique puisque c’est dans cette brasserie qu’Emmanuel Macron avait célébré sa victoire à la présidentielle en 2017.
“Je condamne ces actes, ça n’a pas de sens et ça n’a aucun rapport avec le combat que nous menons. La violence, nous la craignons”, a-t-il affirmé avant d’appeler “au calme”.
La directrice générale du Fonds monétaire internationale (FMI), Kristalina Georgieva, a estimé jeudi “inévitable” une réforme des retraites en France mais celle-ci nécessite selon elle de “construire un consensus”. “La seule manière d’agir pour les États est de prouver sans relâche ce que peut apporter à chacun ce type de réforme, s’assurer d’être suivi par tous et construire un consensus au sein de la société”, a estimé Kristalina Georgieva lors d’une interview à l’AFP.
La nouvelle députée de l’Ariège Martine Froger – opposée à l’alliance de gauche Nupes entre LFI, le PS, EELV et le PCF – a été huée par des manifestants à Foix ce jeudi aux cris de “Casse-toi de là, dégage, tu n’as rien à faire ici”, et a été aspergée d’eau. L’élue, qui avait participé à toutes les précédentes mobilisations, a préféré quitter les lieux.
“Il est urgent de mettre fin à cette spirale de la violence de l’injure publique sauf à prendre le risque d’organiser le grand basculement de notre pays vers le pire”, a dénoncé sur Twitter l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve.
Au moins quatre membres des forces de l’ordre ont été blessés ce jeudi à Paris, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, selon nos informations. En plus des deux femmes citées plus tôt dans ce live, une gendarme a reçu un projectile à la hanche et un gendarme homme a été blessé à la tête. Il a reçu un pavé et a ensuite perdu connaissance.
Ils ont été évacués en ambulance.
570.000 personnes ont manifesté en France ce jeudi contre la réforme des retraites, annonce le ministère de l’Intérieur. Un chiffre en recul par rapport au 28 mars, où 740.000 manifestants avaient défilé.
Les chiffres des syndicats ne sont pas encore disponibles.
Le porche de la succursale de la Banque de France à Nancy a été incendié jeudi en marge du défilé contre la réforme des retraites, a constaté un photographe de l’AFP. Les pompiers sont intervenus pour éteindre le sinistre après le départ des incendiaires. L’incendie a été provoqué par une poubelle qui a été poussée contre la porte puis incendiée.
Le leader de l’UGT, un des deux principaux syndicats espagnols, Pepe Alvarez – aussi vice-président de la Confédération européenne des syndicats – a participé jeudi à Toulouse à la manifestation contre la réforme des retraites, se disant “admiratif de la capacité de mobilisation du peuple français”.
“Cette bataille (contre la réforme des retraites) ne concerne pas que la population française, elle est observée avec beaucoup d’attention en Espagne (…) et nous pensons qu’elle va être gagnée à coup sûr”, a-t-il déclaré.
À Nantes, pendant plus de trois heures, des heurts ont eu lieu entre des manifestants jetant des projectiles et commettant des dégradations, et les forces de l’ordre mobilisées en nombre, qui ont tiré des gaz lacrymogènes, a constaté l’AFP. 23 personnes ont été interpellées selon la préfecture.
La manifestation a été particulièrement tendue en fin de parcours, sur le quai de la Fosse en bord de Loire, où des manifestants ont déterré puis lancé des pavés pris sur les voies du tramway, et la police a répondu par d’importants tirs de gaz lacrymogènes.
57.000 personnes ont manifesté à Paris ce jeudi, selon la préfecture de police. Un chiffre en baisse par rapport au 28 mars, les autorités avaient alors comptabilisé 93.000 manifestants.
Les syndicats parlent eux de 400.000 personnes dans les rues ce jeudi, contre 450.000 lors de la dernière journée d’action.
Neuf personnes ont été blessées du côté des forces de l’ordre des manifestations contre la réforme des retraites à Lyon ce jeudi, selon la préfecture du Rhône. 12 personnes ont été interpellées est-il également précisé.
Dans une lettre ouverte, les députés LFI-Nupes membres de la commission des Lois de l’Assemblée nationale s’adressent aux policiers et gendarmes. Ils écrivent savoir “que beaucoup d’entre vous partagent l’objectif des manifestants: le retrait de la réforme qui, à vous aussi, va voler vos deux plus belles années de retraite.”
“Nous savons que vous n’avez pas le droit de le dire. Mais nous savons, pour l’avoir entendu, que vous chuchotez parfois cet accord aux oreilles de ceux qu’on vous ordonne de réprimer”. D’ailleurs “plusieurs organisations syndicales représentant vos professions ont appelé à se mobiliser”, ajoutent-ils.
Ils dénoncent également la doctrine du maintien de l’ordre employée par Gérald Darmanin, qui conduit à des effectifs des forces de l’ordre “mobilisés à l’excès”.
Une nouvelle journée de mobilisation est prévue dans une semaine, le 13 avril, indique une source syndicale à BFMTV.
Plus d’informations ici.
“Nous continuerons le combat jusqu’au bout aux côtés de l’intersyndicale”, écrit le Parti socialiste sur Twitter, qualifiant la réforme des retraites de “projet brutal, injuste et injustifié”. “Le combat continue jusqu’au retrait”, écrivent également les députés socialistes et apparentés.
“Salut à tous les grévistes qui, pour la 11e fois, ont choisi de perdre une journée de salaire pour permettre à tous les Français de ne pas perdre leurs deux meilleures années de retraite”, a lancé le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
20 personnes ont été interpellées dans la capitale, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, d’après la préfecture de police de Paris à BFMTV.
Dans un communiqué ce jeudi, le préfet d’Ille-et-Vilaine a condamné “fermement” les “dégradations” qui ont eu lieu en marge de la manifestation à Rennes. Quelque “1800 jeunes” se sont désolidarisés du cortège et se sont dirigés vers l’hyper-centre de la ville, “leur parcours a été émaillé d’exactions jusqu’à 16h45”, assure la préfecture.
Elle liste des tags, édifications de barricades, dégradations d’abribus ou feux de poubelles. “Les forces de l’ordre ont dû faire usage de moyens lacrymogènes et d’engins lanceurs d’eau.”
Un manifestant a été pris en charge par le service départemental d’incendie et de secours, “son état n’est pas préoccupant”. 5 personnes ont été interpellées.
D’après une source policière à BFMTV, plus de 300 personnes s’en sont pris au restaurant La Rotonde, boulevard de Montparnasse, en marge du cortège parisien ce jeudi. Un départ de feu sur la devanture de la brasserie – déjà brûlée en 2020 lors d’une manifestation des gilets jaunes – a été éteint.
Cet établissement est connu pour être celui dans lequel Emmanuel Macron avait fêté sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle de 2017.
23 personnes ont été interpellées lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Nantes ce jeudi, d’après la préfecture.
Des personnes ont réussi à pénétrer dans une banque sur le parcours de la manifestation parisienne. L’établissement s’était barricadé mais la protection n’a pas arrêté l’entrée. Un feu a également été déclenché devant cette banque.
Des sénateurs de gauche ont été auditionnés jeudi par le Conseil constitutionnel, devant lequel ils ont plaidé pour une censure totale de la réforme controversée des retraites. “Aujourd’hui, le Conseil constitutionnel et l’ensemble des Sages ont tous les éléments pour pouvoir prendre leur décision”, a déclaré à la sortie Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat.
D’après un reporter BFMTV dans le cortège parisien, il y a eu au moins deux blessés du côté des forces de l’ordre. Une commissaire de 28 ans est restée quelques secondes inconsciente après avoir pris un pavé sur la tête, elle portait son casque. Elle va être conduite à l’hôpital.
Une femme gendarme de 24 ans a, elle, reçu un projectile à l’oeil et souffrirait d’un trauma à l’oeil. Elle doit aussi être transportée à l’hôpital.
Au moins un manifestant a également été blessé au niveau du métro Vavin.
Les manifestants contre la réforme des retraites étaient moins nombreux jeudi dans de nombreuses villes. À Rennes, la préfecture n’a compté que 8500 manifestants (contre 13.600 le 28 mars) et les syndicats 20.000, contre 25.500. Même tendance à l’essoufflement à Nantes (15.000 à 50.000 personnes) et Brest (10.000 à 18.000), mais aussi à Nice (2400 à 20.000) et Marseille (10.000 à 170.000), ou encore à Clermont-Ferrand (7500 à 20.000).
Quelques villes faisaient cependant de la résistance et affichaient une participation du même ordre que le 28 mars, en particulier à Lyon (13.000 à 30.000) et Perpignan (4700 à 15.000).
“On n’est pas prêt de lâcher, on va continuer”, a lancé la porte-parole de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud dans une vidéo ce jeudi, depuis une manifestation. “S’il faut faire un marathon, on courra un marathon mais on ne lâchera pas (…) cela fait presque trois mois qu’on se bat, on a de l’entrainement et on va continuer”.
Gérald Darmanin a estimé jeudi que “ce qui se jou(ait), c’é(tait) la conception que nous avons de l’État de droit”, en défendant sa gestion du maintien de l’ordre lors des récentes mobilisations. “Ce qui se joue, ce sont les institutions de la République (…). La police est le rempart aux attaques contre les lieux démocratiques”, a ajouté le ministre de l’Intérieur, en clôture du congrès du syndicat de police Alliance.
“Si on pense que c’est la force violente (…) qui doit faire gagner les causes (…), alors il n’y a plus de République, plus de démocratie. Et, c’est la loi du plus fort qui l’emporte”.
400.000 personnes manifestent ce jeudi dans les rues de la capitale selon les chiffres de la CGT. Ce chiffre était de 450.000 le 28 mars. Le chiffre de la préfecture n’est pas encore disponible.
Un départ de feu a eu lieu sur la devanture de la brasserie La Rotonde, boulevard de Montparnasse, après que des tensions ont éclaté au niveau du restaurant dans le cortège parisien. Les pompiers sont rapidement intervenus pour éteindre le feu.
De premiers incidents ont éclaté dans le cortège parisien au niveau du restaurant La Rotonde boulevard de Montparnasse. Un black bloc s’est formé et de nombreux projectiles ont été lancés sur les policiers.
Cet établissement avait été vandalisé lors d’une manifestation de gilets jaunes en 2020. Emmanuel Macron y avait célébré en 2017 son score au premier tour de l’élection présidentielle.
Depuis 14h50, plusieurs dizaines de manifestants contre la réforme des retraites se sont introduits dans la gare Saint-Charles à Marseille et se sont rendus sur les rails. Cette intervention a d’ores et déjà entrainé des retards sur certaines lignes.
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Dans la fonction publique territoriale (environ 2 millions d’agents), le taux de grévistes s’établit à 3,9% ce jeudi contre 3,4% le 28 mars à la mi-journée, selon les chiffres du ministère de la Fonction publique. Dans la fonction publique hospitalière (1,2 million d’agents), il remonte à 5,9% contre 5,4% lors de la précédente journée de mobilisation.
En revanche, dans le plus gros versant du secteur public, la fonction publique d’État (2,5 millions d’agents), le taux de grévistes est identique à celui du 28 mars et atteint 6,5% à la mi-journée.
Le tribunal administratif de Rouen a ordonné en référé la suspension de réquisition de grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-L’Orcher, estimant qu’il portait “une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève”.
Sur notre antenne, David Guillemard, élu CSE CGT Total Normandie, a salué cette décision qu’il accueille avec “beaucoup de satisfaction”.
“On n’est pas là pour embêter les gens. La grève reconductible est le seul moyen que nous avons pour nous opposer à cette réforme. Le but n’est pas de créer des queues à la pompe mais de montrer notre mécontentement et d’aller le plus loin possible pour faire retirer ce texte”, a-t-il précisé.
“Là il n’y a qu’une solution, aujourd’hui il faut impérativement retirer la réforme des retraites”, lance depuis le cortège de Toulouse Cédric Cobert, secrétaire départemental de la CGT. Il assure la “détermination” de la rue et que “cette loi est morte avant d’être née”.
À Lyon, 13.000 manifestants ont été recensés selon la préfecture de police, 32.000 selon l’intersyndicale. Un groupe de 400 casseurs fait également partie du cortège selon les autorités.
Deux personnes ont été interpellées et la préfecture donne trois blessés du côté des forces de l’ordre un blessé côté manifestants.
Une boutique de la marque de café Nespresso a été vandalisée à Lyon lors de la manifestation contre la réforme des retraites. Des capsules de café étaient ensuite jetées dans la foule. D’autres commerces ont été dégradés sur le parcours de la manifestation avec des vitrines brisées, des actions suivies de l’intervention des forces de l’ordre.
D’après la préfecture de police, un groupe de 600 à 700 personnes “à risque” est susceptible de commettre des violences.
60.000 manifestants sont présents à Bordeaux pour protester contre la réforme des retraites selon l’intersyndicale, soit 20.000 de moins que la semaine dernière. La préfecture compte elle un peu moins de 10.000 personnes.
Huit personnes ont été interpellées dans le cortège parisien a annoncé la préfecture de police de Paris. À 14h50, 1330 contrôles en amont de la manifestation ont été effectués déclare-t-elle également.
Jean-Luc Mélenchon a pointé du doigt ce jeudi “l’obstination du pouvoir” du gouvernement actuel. “Monsieur Macron ne propose rien, Madame Borne non plus”, a-t-il déploré. Il a ensuite repris les mots de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.
“Nous sommes en train de passer d’une crise sociale extrêmement ample et profonde à une crise démocratique”, a lancé Jean-Luc Mélenchon, et “la crise démocratique qui est ouverte peut prendre la tournure d’une crise de régime”.
“On est dans le plus long conflit social de l’histoire du pays depuis 1968 et le plus dense”, a déclaré le leader LFI Jean-Luc Mélenchon ce jeudi, assurant que “le soutien à l’action s’accroit, les grèves se relaient”. Nous “sommes plutôt en phase active qu’en phase de régression”.
Le cortège de la manifestation contre la réforme des retraites s’est élancé peu après 14h ce jeudi depuis la place des Invalides.
À Rennes, 20.000 personnes manifestent ce jeudi contre la réforme des retraites selon les syndicats, ils étaient 25.000 lors du dernier rassemblement. La préfecture ne compte, elle, que 8500 manifestants, contre 13.600 la dernière fois.
4200 policiers et gendarmes sont prévus pour sécuriser le cortège parisien, d’après les informations de BFMTV, afin d’éviter des débordements de la part de manifestants. Les forces de l’ordre sont présentes dans plusieurs petites rues adjacentes, où un black bloc pourrait se constituer.
Le cortège, qui doit s’élancer à 14h, est pour le moment décrit comme calme.
Le tribunal administratif de Rouen a décidé de suspendre l’arrêté de réquisition visant depuis lundi les salariés de la raffinerie de Total à Gonfreville, la plus grande de France, rapportent nos confrères de RMC.
Des réquisitions décidées pour endiguer les pénuries de carburant, à quelques jours d’un week-end de trois jours et des vacances de Pâques pour la zone A.
Le juge a estimé que la situation ne justifiait pas ces réquisitions car les zones les plus touchées par les problèmes d’approvisionnement, à savoir le Centre-Val-de-Loire et l’Île de France, ne seront pas encore en vacances.
En outre, “la reprise de la plate-forme TotalEnergies ne permettra d’assurer l’approvisionnement de la région Île-de-France que dans 5 jours et de la région Centre Val-de-Loire que dans 7 jours”, soit après le week-end de Pâques, peut-on lire dans un extrait de la décision de justice publiée par le syndicat des avocats sur Twitter.
À Nantes, 15.000 manifestants sont réunis ce jeudi selon la préfecture, contre 18.000 la semaine dernière. Le rassemblement “reste calme” d’après la préfecture, qui explique qu’il n’y a pas eu d’interpellations.
En Loire-Atlantique, 6900 manifestants sont réunis à Saint-Nazaire, toujours selon la préfecture.
170.000 manifestants sont réunis à Marseille pour protester contre la réforme des retraites selon les syndicats, contre 180.000 la semaine dernière. La police parle de son côté de 10.000 manifestants, contre 11.000 la semaine dernière.
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Dans la manifestation de Lyon, deux séries de gaz lacrymogène ont été utilisées sur les manifestants à mi-parcours, rapporte un reporter de BFMTV sur place. Des manifestants pacifiques ont été touchés et ont dû refluer. Les membres du black bloc ont été mélangés avec les gens derrière les banderoles des syndicats.
À Nantes également, les autorités ont fait usage de gaz lacrymogène. Des groupes d’individus s’en prenaient aux poubelles depuis quelques minutes et ont vandalisé des devantures de commerces d’après un reporter de notre antenne sur place.
Le secrétaire général de la CFDT figure également au départ du cortège parisien de cette 11ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Il s’est projeté sur la décision du Conseil constitutionnel attendue vendredi prochain et la réaction de l’intersyndicale: “Il y a pas mal de scénarios possibles et on avisera en fonction. Il n’est pas question de contester la légitimité du Conseil constitutionnel.”
Présente dans le cortège parisien, la nouvelle secrétaire générale de la CGT Sophie Binet s’est montrée déterminée à lutter pour obtenir le retrait de la réforme:
“Ce qu’on attend de cette onzième journée, c’est de montrer et confirmer la détermination des salariés à obtenir le retrait de cette réforme et montrer que quoi qu’il se passe, la mobilisation continuera sous une forme ou sous une autre. On ne peut pas tourner la page tant que la réforme n’est pas retirée”, a-t-elle dit.
Le ministère de l’Éducation nationale dénombre ce jeudi 106 lycées perturbés sur 3720 en France, dont 50 blocages complets et 18 barrages filtrants. 16 tentatives de blocages ont échoué et 22 lycées sont ou ont été touchés par des perturbations diverses
Seulement 53 lycées avaient été perturbés lors de la journée de mobilisation du 28 mars et 73 l’avaient été le 23 mars.
De son côté, le syndicat lycéen Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) dénombre 400 lycées bloqués sur 3720, contre 450 le 28 mars.
Plusieurs manifestants réunis autour du syndicat Sud-Rail ont envahi le Centorial, ancien siège social du Crédit Lyonnais et qui abrite désormais entre autres le gestionnaire d’actifs Blackrock situé dans le IIème arrondissement de Paris.
Sur BFMTV, Laurent Munerot, président de la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services, a déploré l’impact des manifestations sur l’activité des commerces, parfois contraints de fermer lorsqu’ils se situent sur le parcours des manifestations parisiennes.
“Depuis des semaines, beaucoup d’entreprises, d’artisans, de commerçants et de restaurateurs ont perdu du chiffre d’affaires”, parfois jusqu’à “50-60% en raison du manque de fréquentation ou des fermetures” sur les lieux de passage des manifestations, a expliqué Laurent Munerot.
La manifestation contre la réforme des retraites organisée à Nice a réuni 20.000 personne ce jeudi selon les syndicats, contre 25.000 la semaine lors de la dernière journée mobilisation, le 28 mars. La préfecture anonce 2500 manifestants ce jeudi.
À Marseille, le cortège s’élance. 180.000 personnes avaient défilé la semaine dernière selon les syndicats. Elles étaient 11.000 selon la police.
Emmanuel Macron a évoqué plusieurs fois une éventuelle dissolution de la Chambre basse depuis le début de son second mandat. Mais ce scénario est resté au stade de la menace. Et pour cause: tous les sondages montrent que le président n’a rien à y gagner, du moins pour l’instant.
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Pour la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la centrale hydroélectrique de Vogelgrun (Haut-Rhin) est occupée et bloquée par une trentaine d’agents des industries gazières et électriques, ont annoncé les syndicats auprès de BFM Alsace.
>> Notre article
Le cortège qui devait partir à 11 heures est sur le point de s’élancer place Jean-Macé à Lyon.
“Aujourd’hui, on constate encore qu’on est très nombreux et très mobilisés. Et ce n’est pas avec ce qu’on a vu hier, l’attitude du gouvernement… que ça va changer”, a assuré Joao Pereira Afonso secrétaire départemental CGT Rhône, appelant Elisabeth Borne à “écouter la grande majorité des travailleurs et travailleuses qui sont contre cette réforme injuste et brutale”.
Dans le détail, 7,97% d’enseignants étaient grévistes, dont 7,87% dans le primaire et 8,06% dans le secondaire, selon le ministère. C’est en deçà des chiffres du Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, qui avait estimé mercredi qu'”autour de 20%” des enseignants du premier degré seraient en grève ce jeudi.
Le chiffre est en très légère baisse par rapport aux 8,37% d’enseignants grévistes lors la dernière journée de mobilisation le 28 mars.
A Marseille, les opposants à la réforme des retraites se rejoignaient sur le Vieux-Port pour prendre par à la manifestation qui doit démarrer prochainement.
Les cheminots de la Gare de Lyon étaient toujours mobilisés ce jeudi pour protester contre la réforme des retraites:
“On est déterminés. On veut pas lâcher. (…) Les gens commencent à en avoir ras le bol de ce gouvernement qui n’écoute personne ni plus rien, qui utilise tous les artifices anti-démocratiques comme le 49.3 pour faire passer une loi que personne ne veut”, a déclaré Fabien Villedieu, délégué syndical Sud Rail.
Sur le site gazier de Gournay-sur-Aronde où elle est venue soutenir les grévistes ce jeudi, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, est revenue sur la réunion de l’intersyndicale à Matignon mercredi:
“La grève est toujours importante”. Sur BFMTV, la secrétaire nationale de Solidaires, Julie Ferrua, a estimé que des “millions” de personnes allaient encore défilé “dans la rue” pour protester contre la réforme des retraites.
Les opposants à la réforme des retraites étaient réunis ce jeudi à Vannes (Morbihan) pour prendre part à la manifestation qui doit débuter dans quelques instants.
Dans un communiqué, la CGT Énergie annonce avoir coupé le courant à la préfecture du Rhône.
“Pour l’intérêt général et (…) faire réagir le gouvernement, les électriciens, gaziers et cheminots ont décidé la mise en sobriété énergétique de la Préfecture du Rhône”, indique le tract de la CGT Lyon Energie.
La préfete “condamne” l’action et annonce porter plainte dans un communiqué publié notamment sur Twitter. Elle ajoute que “cette tentative d’entraver le bon fonctionnement des services publics a été mis en échec. Les activités des services de l’Etat n’ont été aucunement pertrubés, grâce à l’activation instantanée de l’ensemble des dispositifs prévus pour assurer leur continuité”.
La nouvelle patronne de la CGT, Sophie Binet, est venue soutenir les grévistes du site de stockage de gaz de Gournay-sur-Aronde (Oise) ce jeudi matin.
Un pronostic osé. Alors qu’une 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites a lieu ce jeudi, Patrick Vignal, député Renaissance de la 9e circonscription de l’Hérault, a estimé mercredi soir sur BFMTV que l’application du recul de l’âge de départ à la retraite aura bien du mal à se mettre en place.
Selon lui, cette réforme si contestéE sera progressivement détricotée.
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Sur BFMTV ce jeudi, Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC en charge des retraites, a rappelé la détermination des syndicats à combattre la réforme des retraites.
“On ne lâchera pas sur les 64 ans, il ne faut pas rêver. On ne va pas se mettre tout le peuple à dos aujourd’hui après tout ce qu’on a organisé, tous les débats que nous avons eus autant en interne qu’en externe”, a-t-elle dit.
Selon elle, “le seul qui peut appuyer sur le bouton” pour reprendre les négociations avec l’intersyndicale “c’est le président de la République”. Tant qu’il ne le fait pas, “on parle pour rien” et les discussions avec des membres de la majorité “ne nous amènent plus à rien”, a déploré Pascale Coton.
Selon nos confrères de 20 minutes, la circulation était compliquée ce jeudi matin aux abords de Rennes alors que plusieurs opérations de blocage se déroulaient sur la rocade.
Une nouvelle opération blocage à l’initiative des syndicats se déroule actuellement sur une route menant à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.
“Le message est clair: jusqu’au retrait. (…) On reste déterminé. On va essayer de taper là où ça fait mal: au portefeuille. Roissy est un point stratégique, c’est le deuxième aéroport d’Europe”, a expliqué Nordine Kebbache, délégué CGT Unité locale Roissy, ajoutant que ce n’est “ni la première, ni la dernière” fois qu’une telle action coup de poing se déroulera.
“C’est une insulte de la part d’Élisabeth Borne de convoquer pour rien les syndicats”, juge l’eurodéputée insoumise Manon Aubry, après la réunion ce mercredi entre les syndicats et la Première ministre, qui n’a abouti sur aucun accord.
“Les syndicats ont été extrêmement clairs depuis le début du mouvement: il y a une ligne rouge qui a été franchie par ce gouvernement, c’est de fixer l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Ils l’ont dit sous tous les tons, à travers 10 journées de mobilisation, dans les entreprises, à chaque fois qu’un micro leur était tendu”, déplore l’élu.
La Première ministre Élisabeth Borne s’est affichée sur Twitter aux côtés de Stéphane Séjourné, député européen et secrétaire général de Renaissance.
Alors que la réunion organisée mercredi avec l’intersyndicale s’est soldée par un échec, Élisabeth Borne s’est dit “convaincue que c’est par le dialogue que nous continuerons de réunir toutes les bonnes volontés pour faire avancer le pays”.
“Je sais pouvoir compter sur Stéphane Séjourné et Renaissance pour être pleinement engagés dans cette démarche et bâtir le rassemblement”, a-t-elle poursuivi.
Le 14 avril, le Conseil constitutionnel rendra son verdict sur la réforme des retraites. Les opposants à la réforme, comme ceux qui la soutiennent, attendent sa décision.
“Une décision de droit n’efface pas un désaccord politique”, estime le ministre du Travail.
Invité ce jeudi sur LCI, le coordinateur de la France insoumise et député des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard, a assuré que la mobilisation contre la réforme des retraites ne s’essoufflait pas.
Selon lui, il est important de rappeler que “la mobilisation est soutenue par une très large majorité de la population” tandis que la cote de popularité du président de la République s’étiole au fil de cette crise sociale.
“Il ne peut plus se déplacer en France sans être confronté à des manifestations, il annule des déplacements internationaux, j’appelle le président à prendre conscience de la crise”, ajoute-t-il.
“Ce que je veux, c’est qu’on arrive un jour à se comprendre […] pour que chacun puisse apréhender le fait que cette réforme était nécessaire”, déclare Olivier Véran sur France Inter.
Avant de reconnaître que le gouvernelent “n’a pas réussi à convaincre” les Français sur son projet de loi.
Invité de la matinale de Radio Classique ce jeudi matin, le préfet de police de Paris a défendu la décriée BRAV-M, mobilisée sur le terrain depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites.
“Ce n’est qu’une unité de maintien de l’ordre formée comme les autres”, a-t-il déclaré. “Ils sont plus exposés parce qu’on les envoie sur les groupes les plus violents”, a-t-il ajouté.
Laurent Nuñez a également indiqué qu’une “quarantaine d’enquêtes judiciaires” sont ouvertes depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites, dont la majorité concernent Paris.
La crise démocratique dénoncé par Laurent Berger à la sortie de la réunion de Matignon fait réagir Olivier Dussopt.
Olivier Dussopt réfute la responsabilité du gouvernement sur les blocages.
Invité sur RMC et BFMTV, Olivier Dussopt a affirmé que la réunion entre Elisabeth Borne et les syndicats mercredi “n’a pas servi à rien”. “C’est une étape importante. (…) Il est toujours utile de dialoguer”, a souligné le ministre du Travail.
Par ailleurs, “d’autres sujets ont été évoqués” comme “la pénibilité et les carrières longues”, même si “la profondeur du désaccord sur l’âge n’a pas permis d’approfondir ces sujets”, a ajouté le ministre.
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Laurent Berger a estimé ce mercredi que “la crise sociale est en train de se tranformer en crise démocratique”, après une réunion entre Élisabeth Borne et les syndicats qui n’a pas abouti, sans surprise, sur le retrait de la réforme des retraites.
Sur France Inter, Olivier Véran répond au patron de la CFDT:
“Nous avons respecté le chemin du droit”, défend le porte-parole du gouvernement, reconnaissant néanmoins que “le 49.3 comme issue du texte ne soit pas la solution privilégiée par les Français”. Tout en ajoutant cependant que cette disposition est “constitutionnelle”.
Face à l’incertitude de salariés qui devaient partir en retraite cette année mais qui devront encore patienter, le président de la CPME plaide une nouvelle fois pour le dialogue social même s’il reconnaît que c’est un sujet “d’angoisse”.
“C’est aux partenaires sociaux de reprendre la main là-dessus” souligne-t-il sur le plateau de Good Morning Business. Et de mettre en avant “des mesures d’accompagnement puissantes” permises par la réforme.
“On n’est pas d’accord, mais on se parle”, déclare Olivier Véran sur France Inter, au lendemain de la rencontre entre Élisabeth Borne et les syndicats, qui n’a abouti, sans surprise, à aucun accord entre les deux parties.
Il cite la “suite” du quinquennat, et appelle à aller “au-delà” du désaccord sur le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
L’ex-ministre de la Santé aborde ensuite, la question de la pénibilité, un sujet qu’on “a besoin de bosser avec les syndicats”.
Sur BFM Business, le président de la CPME (Confédération générale des PME) estime que la réforme des retraites est “une réformette par rapport à ce que nous devons faire, quand on regarde autour de nous”.
Sur RTL ce jeudi, Laurent Berger a appelé Emmanuel Macron à s’adresser “à l’ensemble des citoyens et du monde du travail” alors que le conflit sur les retraites perdure.
“Je lui dis qu’on est dans une crise sociale, qu’on a une crise démocratique, qu’on a un problème et que ce n’est pas nous qui l’avons créé, et que la solution, c’est lui qui l’a entre les mains. C’est un voie d’apaisement”, a souligné le patron de la CFDT.
Au micro de France Info, Éric Woerth défend la réforme des retraites.
“Les manifestations sont importantes, démontrent une colère ici ou là mais ce qui compte aussi est que ce processus de la loi se poursuive. On est dans une démocratie et dans cette démocratie, il y a des institutions qui font la loi”, introduit le député Renaissance, anciennement membre du parti Les Républicains.
Éric Woerth met en avant la “sauvegarde du système des retraites” qui “nécessite des efforts”.
Sur BFM Business, le président de la CPME (Confédération générale des PME), estime qu'”il faut désormais laisser le temps au temps, panser les plaies pour essayer de renouer le fil du dialogue”.
“Il y a énormément à construire avec les partenaires sociaux” ajoute-t-il.
Invité de Public Sénat, Patrick Kanner fustige l’attitude d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. Le chef de file des socialistes au Sénat dénonce ainsi un “déni permanent” et déplore que le chef de l’Etat “n’a toujours pas reçu les syndicats”.
“Monsieur Macron s’isole de plus en plus. Je crains que cette déconnexion totale aboutisse à un allant vers l’extrême droite”, ajoute-t-il. Une crainte avérée: selon notre sondage Elabe, la cheffe des députés RN l’emporterait contre Emmanuel Macron si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui.
Invité sur RTL ce jeudi, Laurent Berger est revenu sur la réunion entre les syndicats et Elisabeth Borne mercredi: “On est arrivé, la Première ministre a dit un mot d’introduction, disant qu’elle savait la colère, la contestation de la réforme, qu’elle saluait la responsabilité des organisations syndicales”.
Après quoi, chaque représentant de l’intersyndicale a pris la parole en posant “à la fin la même question: Madame la Première ministre, est-ce que vous allez retirer cette réforme?”, a indiqué le patron de la CFDT.
Face au refus d’Elisabeth Borne, les organisations syndicales ont décidé de quitter la table mais “cela s’est fait avec beaucoup de civilté. On a aucun intérêt à faire croire que c’est une espèce de guerre. Ce n’est pas le cas, c’est une confrontation démocratique”, a poursuivi Laurent Berger.
Il a toutefois reconnu que “c’était tendu”, notamment parce que “c’est la première fois qu’on est reçu depuis le mois de janvier, ce qui est problématique”. “Surtout, ça n’a pas produit les effets qu’on aurait souhaité, c’est-à-dire une volonté de sortir du blocage”.
“Ceux qui se battent contre la réforme des retraites, ce sont la Nupes et l’intersyndicale”, estime Julien Bayou sur RMC.
Le député écologiste de Paris “appelle le plus grand monde à participer aux cortèges aujourd’hui”.
“Le gouvernement s’entête à voler deux ans de la vie des gens. On transforme les deux meilleures années de retraite en deux pires années de travail”, fustige l’ancien secrétaire national d’Europe Écologie – Les Verts (EE-LV), avant d’ajouter:
Depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites, les principales organisations syndicales observent une nette hausse des demandes d’adhésion.
A la CGT, les demandes d’adhésion ont été multipliées par 2,5 depuis le début de l’année. Même constat du côté de FO et de la CFDT.
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Ce jeudi, les Français opposés à la réforme des retraites se préparent à descendre massivement dans la rue.
Si le gros des troupes s’efforce de rester mobilisé, d’autres confient à BFMTV.com qu’ils commencent à sentir la “fatigue” et la “lassitude” s’installer face à une mobilisation qui dure dans le temps.
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Le bureau de l’Assemblée nationale a adressé des rappels à l’ordre à plusieurs dizaines de députés. La plupart sont des insoumis, sanctionnés après avoir chanté la Marseillaise et brandi des panneaux indiquant “64 ans, c’est non”, lorsque Élisabeth Borne a déclenché le 49.3 sur la réforme des retraites.
Des rappels à l’ordre visent aussi les députés qui avaient communiqué sur les réseaux sociaux lors des débats à huis-clos de la commission mixte paritaire (CMP) entre députés et sénateurs, le 15 mars, sur la réforme. Là encore, il s’agit de députés de la Nupes.
Par ailleurs, plusieurs députés sont rappelés à l’ordre pour avoir “enfreint les règles de communication avec l’extérieur depuis l’hémicycle”, lors d’un reportage diffusé sur France 2, pour lequel ils avaient porté des microcravates.
Sont notamment concernés le député LR Aurélien Pradié et le socialiste Arthur Delaporte, selon une source parlementaire.
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A Gournay-sur-Aronde (Oise), les salariés du second site de stockage de gaz de France entamaient ce jeudi matin leur 33e jour de grève.
“On bloque l’entrée du site. On laisse les salariés non grévistes y accéder. Par contre, les entreprises extérieures restent à l’entrée du site et font demi-tour, (…) ce qui provoque un retard très important sur l’ensemble des maintenances et travaux qui étaient à réaliser”, explique Frédéric Ben, responsable du secteur gaz à la Fédération des mines et de l’énergie CGT.
Les salariés du site prévoient de poursuivre le mouvement au moins jusqu’au 14 avril et la décision du Conseil constitutionnel. Ils doivent recevoir ce jeudi la visite de la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Le Conseil constitutionnel rendra ses décisions le 14 avril prochain, d’une part sur le référendum d’initiative partagée qui vise à solliciter directement les Français sur le report de l’âge légal de départ à la retraite au-delà de 62 ans, et d’autre part sur la loi de financement de la Sécurité sociale rectificative pour 2023 dans laquelle est intégrée la réforme des retraites.
Les Sages pourront alors décider de censurer le texte, partiellement ou dans sa globalité, ou de l’approuver dans son ensemble. Pour rappel, le gouvernement avait fixé le mois de septembre comme horizon pour que le projet de loi soit appliqué lors de sa présentation initiale en janvier dernier.
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A l’appel des différentes organisations syndicales, des centaines de milliers de manifestants sont attendus dans les rues pour cette onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Grâce à notre carte interactive, vous pouvez consulter les points de départ des principales manifestations près de chez vous.
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Pour cette 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, certains secteurs pourraient connaître quelques perturbations, à commencer par les transports et l’éducation.
Le détail dans notre article.
Nouvelles perturbations à prévoir ce jeudi dans les transports franciliens en raison de la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La RATP annonce ce mercredi un trafic “quasi-normal” sur les réseaux de RER et de métro, à l’exception de quelques lignes.
Le trafic sera normal sur les réseaux de bus et de tramways. L’Orlyval circulera aussi normalement.
Dans le détail, les lignes 1, 2, 3bis, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 et 14 circuleront normalement. À noter que la ligne 4 fermera à 22h15 en raison des travaux d’automatisation. Les lignes 11 et 14 fermeront aussi plus tôt, à 22 heures, en raison de travaux.
Pour la ligne 8, les rames circuleront uniquement entre 5h30 et 23h.
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“Nous, on n’est pas dans un combat politique”. À la veille de la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger était l’invité de BFMTV. Il a notamment été reçu ce mercredi matin avec ses homologues des autres centrales à Matignon par la Première ministre Élisabeth Borne.
Ils sont ressortis au bout d’une heure seulement, sans avoir obtenu aucune avancée de la part du gouvernement. À l’issue de cette rencontre, le secrétaire général de la CFDT a affirmé que le pays traversait “une crise démocratique”. Des propos qui ne sont pas passés à l’Élysée.
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Selon une note du renseignement territorial, les autorités s’attendent à un public multigénérationnel et multicatégoriel pour les rassemblements de ce jeudi, tout en redoutant une radicalisation d’une partie des manifestants.
Selon ce même document, les cortèges de province les plus fournis devraient être organisés à Toulouse (17.500 personnes attendues), Nantes (16.000), (Rennes et Lyon (15.000), Montpellier (12.500), Brest (12.000), Bordeaux et Grenoble (10.000) ou encore Saint-Nazaire (9000).
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Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l’actualité liée à la réforme des retraites ce jeudi 6 avril 2023.
Grève: la SNCF annonce un trafic à nouveau perturbé ce jeudi avec 4 TGV sur 5 en moyenne
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