Le 19 décembre 2022, la Commission européenne a introduit un recours contre la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne – ouvert à la participation aux Etats membres jusqu’à la fin du mois, et le président Macron ne s’est toujours pas prononcé sur la participation de la France. Ce recours met en cause une loi adoptée en 2021 par le Parlement hongrois pour lutter contre les délinquants pédophiles et assurer la protection des enfants. Derrière cet objectif, en apparence louable, se cache une attaque frontale contre les droits des personnes LGBTI + et la liberté d’expression.
En effet, les amendements apportés par la loi hongroise numéro LXXIX interdisent «la représentation et la promotion d’une identité de genre différente du sexe à la naissance, du changement de sexe et de l’homosexualité» auprès des mineurs. Et par «promotion», il faut bien comprendre «acceptation». La France n’a pas encore décidé de rejoindre les nombreux Etats européens – plus de dix – et le Parlement européen, qui soutiennent le recours de la Commission européenne contre cette loi.
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© Libé 2023
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