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EnquêteAlors qu’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine est organisée, mardi 13 décembre, à Paris, « Le Monde » a enquêté sur la stratégie du président français depuis le début du conflit. Bien des diplomates et des partenaires européens sont déconcertés, voire agacés, par une partition jugée « solitaire ».
Nous sommes le 12 octobre, dans la salle des fêtes de l’Elysée. Emmanuel Macron vient de remettre les insignes de commandeur de la Légion d’honneur à son ancien maître à penser, Jean-Pierre Chevènement, seule personnalité politique que le jeune président a suivie dans un parti, à la fin des années 1990, celui pour lequel il vota le 21 avril 2002. Une figure qui a marqué cinquante ans de vie politique nationale, l’un des chefs de file de la vieille gauche antiatlantiste, mais aussi russophile convaincu, décoré, en 2017, de l’ordre de l’Amitié par Vladimir Poutine, au titre de « représentant spécial » de la France pour la Russie.
Ce jour-là, donc, devant une assemblée de politiques et d’ambassadeurs, Emmanuel Macron exhume diverses anecdotes sur son passage au Mouvement des citoyens. Il exalte aussi cet esprit libre qui, de « Belfort à Moscou », a porté au plus haut les valeurs de la République et assure que ceux pour qui Chevènement « aime un peu trop la Russie (…) méconnaissent [les] méandres » de l’homme. Au-delà de l’hommage personnel, cette matrice chevénementiste serait-elle l’une des clés pour comprendre la déroutante diplomatie d’Emmanuel Macron depuis le début du conflit engagé par la Russie en Ukraine, il y a bientôt dix mois ?
Son « en même temps » diplomatique est un mystère. Il trouble les diplomates du Quai d’Orsay et déconcerte ses partenaires européens et américains. La guerre est de retour en Europe, et l’obstination du président français à parler aussi bien à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, qu’à Vladimir Poutine braque une partie des capitales du continent, notamment Varsovie, Tallin, Riga, Vilnius, Helsinki et Stockholm. A intervalles réguliers, Emmanuel Macron met à mal les relations étroites construites avec M. Zelensky, donnant des sueurs froides aux diplomates ukrainiens chargés, à Paris, de dissiper chaque nouveau malentendu.
Le 7 février 2022, avant même le déclenchement de l’offensive russe et alors que les services de renseignement américains prévoient une attaque imminente, M. Macron avait surpris son monde en se rendant à Moscou pour une tentative de médiation désespérée. Offense : il préfère ne passer que le lendemain seulement par l’Ukraine, où sa visite était pourtant espérée de longue date. Dans le vol entre Moscou et Kiev, il détaille les engagements que M. Poutine aurait pris devant lui la veille : ne pas attaquer l’Ukraine, retirer les troupes stationnées en Biélorussie pour ce que le Kremlin présente encore comme des « exercices »…
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