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Son plaidoyer pour une « autonomie stratégique » européenne et ses déclarations sur Taïwan ont provoqué l’inquiétude de Taipei et ont choqué aux Etats-Unis.
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Le malentendu se plaide une fois. Lorsqu’il survient si fréquemment, c’est une pratique de la politique étrangère qui est en cause. Après les propos d’Emmanuel Macron sur la « mort cérébrale » de l’OTAN, fin 2019, puis les tentatives de dialogue stratégique avec la Russie, sans aucune concertation avec les partenaires européens, le président français engendre de nouveau une irritation générale, aux Etats-Unis et parmi ses voisins du continent.
En cause : son nouveau plaidoyer pour un concept qui lui est cher, « l’autonomie stratégique » européenne. Emmanuel Macron a évoqué cet impératif dans l’avion du retour, après sa visite d’Etat en Chine, les 6 et 7 avril, dans un entretien au journal Les Echos et au site Politico.
Sans aucune reconnaissance pour l’investissement américain massif dans la sécurité de l’Europe, notamment depuis l’invasion russe en Ukraine, le président français a cherché à faire entendre sa différence avec les alliés occidentaux sur Taïwan. « La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise », a-t-il dit, donnant le sentiment que les Etats-Unis étaient à l’origine de l’escalade. « S’il y a une accélération de l’embrasement du duopole, nous n’aurons pas le temps ni les moyens de financer notre autonomie stratégique et deviendrons des vassaux alors que nous pouvons être le troisième pôle si nous avons quelques années pour le bâtir », poursuit le chef de l’Etat. « Nous ne voulons pas entrer dans une logique de bloc à bloc », affirme-t-il encore.
Les déclarations d’Emmanuel Macron ont suscité des commentaires d’autant plus critiques que les autorités chinoises ont lancé des exercices de grande ampleur au large du territoire taïwanais pour protester contre le passage en Californie de sa présidente, Tsai Ing-wen, reçue le 5 avril par le président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy. D’après Mujtaba Rahman, analyste à l’Institut européen de la London School of Economics, « le timing est malencontreux. Faire ces remarques alors que les manœuvres chinoises encerclent Taïwan – et juste après la visite d’Etat en Chine – est une erreur ». « Cela va être interprété comme un geste d’apaisement envers Pékin et un feu vert à l’agression chinoise », considère cet expert.
L’inquiétude est d’abord perceptible à Taïwan. « La position de l’Elysée signifie que la France et l’Europe risquent d’abandonner à terme des valeurs fondamentales au profit de leurs relations avec la Chine », redoute un analyste taïwanais. « C’est le pire moment possible pour envoyer un signal d’indifférence au sujet de Taïwan », a cinglé l’Alliance interparlementaire sur la Chine, une coalition d’élus européens et internationaux, « consternés » que l’Europe souhaite éviter, comme le préconise le président français, d’être « prise dans des conflits qui ne sont pas les nôtres ».
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