“Cinq cents jours pour réussir.” Le compte à rebours avant les Jeux olympiques 2024 a été enclenché par Emmanuel Macron, mardi 14 mars, au siège de la préfecture de Paris et d’Île-de-France, devant 500 fonctionnaires impliqués dans l’organisation des Jeux. Le président de la République a appelé à la “mobilisation générale” face aux grands défis en vue du plus grand événement sportif mondial. Sécurité de la cérémonie d’ouverture, craintes autour des transports qui ont accumulé les dysfonctionnements ces derniers mois, meilleur accès des sites aux personnes en situation de handicap, autre point noir du réseau parisien… Les sueurs froides ne manquent pas pour les organisateurs.
“On doit gérer du temps long, se préparer à un événement où il y aura (aussi) du temps très court, où il y aura peut-être des crises, a prévenu le chef de l’État, accompagné des ministres des Sports, de l’Intérieur et des Transports. On ne sera pas parfait pour ces Jeux, soyons clairs (…). On sait que c’est impossible compte tenu du réseau de transport urbain qui est le nôtre.” Emmanuel Macron a ajouté devoir “mettre un petit coup de pression” sur les services concernés, en évoquant, sans plus de précisions, des “mauvaises nouvelles qui n’étaient pas forcément prévues” côté mobilité.
Tony Estanguet, patron du comité d’organisation, et Thomas Jolly, directeur artistique des Jeux, étaient réunis à l’Elysée pour faire le point sur la cérémonie d’ouverture. Pour la première fois de l’histoire olympique, la parade ne se déroulera pas dans un stade, mais sur l’eau, avec la Seine comme fil rouge. Le 26 juillet 2024 à 20 h 24, 10 500 athlètes descendront le fleuve en bateau sur six kilomètres, sous les yeux de près de 600 000 spectateurs, selon la jauge actuelle. Un défi sécuritaire sans précédent. “On a tiré toutes les leçons des événements du Stade de France”, a assuré la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra sur France Inter, dimanche 19 février, en référence aux problèmes survenus lors de la finale de la Ligue des champions en mai 2022 à Saint-Denis, aux portes de la capitale.
Au-delà d’accueillir la cérémonie d’ouverture, la Seine, interdite à la baignade depuis 1923, servira de cadre pour les épreuves de natation en eau libre. Une “petite révolution”, s’est félicité Emmanuel Macron, saluant aussi le “formidable héritage” que représenteront les “5 000 terrains de sport nouveaux”.
Le président de la République a insisté sur le fait de “continuer d’embarquer les habitants de la région”, pour que les Jeux soient une “vraie fête populaire” et qu’il n’y ait “pas de sentiment de frustration, de relégation”. Après une première phase de vente de billets marquée par des prix jugés excessifs, les organisateurs lanceront, mercredi 15 mars, une deuxième période de vente à l’unité et non plus en packs. Au total, 1,5 million de billets seront proposés à compter du 11 mai, y compris pour la cérémonie d’ouverture (de 90 euros à 2 700 euros).
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