Un intrus à l’Élysée. Le Canard enchaîné rapporte dans son édition ce mercredi qu’un homme a été interpellé, le 28 septembre dernier, alors qu’il était parvenu à se rendre à l’intérieur du palais de la présidence, dans le VIIIe arrondissement, sans avoir été arrêté par quiconque. Selon le journal, l’individu – totalement inconnu des services de police – a profité de la relève de la garde pour se faufiler par la porte ouest du palais de l’Élysée, traverser la Cour d’honneur (la même que traversent les ministres lorsqu’ils viennent à l’Élysée) puis grimper les marches du perron avant d’y entrer.
C’est seulement une fois dans le vestibule qu’il a été arrêté par un huissier, alors même qu’Emmanuel Macron présidait à ce moment-là un Conseil de défense et de sécurité nationale, précise Le Canard enchaîné. L’individu a été conduit au commissariat du XVIe arrondissement où consigne a été donnée, continue le journal, de « traiter l’affaire avec la plus grande discrétion ».
Qu’a-t-il donc pu se passer ? Le Canard enchaîné rappelle que 141 gendarmes se relaient, jour et nuit, pour protéger le palais. Une enquête interne a été mise en place. Selon ses premières conclusions, rapportées par le journal, les fautifs « ont tourné le dos au mauvais moment ».
BFMTV, qui indique ce mercredi soir avoir consulté le procès-verbal d’audition de l’intrus, donne des détails. L’individu, âgé de 27 ans et diplômé d’un double Master, a expliqué s’être rendu à l’Élysée pour postuler « à un emploi de juriste ou à des fonctions managériales ». « Je n’avais pas conscience du caractère délictuel de mon geste », a-t-il assuré.
Le Lyonnais, qui pensait « que ce serait (…) mieux de se présenter en personne pour montrer (s) es qualités humaines », a repéré une porte ouverte par laquelle des personnes entraient « librement ». « Ils étaient tous en habits civils, de là j’ai suivi deux personnes », a-t-il raconté à l’officier de police judiciaire.
Lors de son parcours dans l’Élysée, il affirme avoir croisé « le regard d’un gendarme », avant de repérer « deux chefs cuisiniers, quatre ou cinq gardes républicains et le maître d’hôtel ». « J’aimerais rencontrer le Président. C’est pour du travail », leur aurait-il dit. Une fois la sécurité prévenue, l’homme, qui déclare s’être « présenté vraiment de bonne foi » et sans « aucune revendication politique », a été emmené au commissariat.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête, avant de la classer sans suite après avoir jugé les poursuites inopportunes, précise encore BFMTV.
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